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1.
Infect Dis Now ; 53(4): 104672, 2023 Jun.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-2230028

ABSTRACT

OBJECTIVES: Adequacy of imported malaria management with respect to guidelines in emergency departments (ED) is low. We aimed to identify factors associated with this non-compliance, and a potential impact of the SARS-CoV-2 pandemic. PATIENTS AND METHODS: Patients presenting with imported malaria at the ED of the hospital of Melun (France), from January 1, 2017 to February 14, 2022 were retrospectively included. RESULTS: Among 205 adults and 25 children, biological criteria of severity were fully assessed in 10% of cases; lactates (40%) and blood pH (21%) levels were the main missing variables. Of 74 patients (32%) with severe malaria, 13 were misclassified as uncomplicated malaria. The choice and dosage of treatment were adequate in 85% and 92% of cases, respectively. Treatment conformity was lower in severe malaria cases than in non-severe malaria cases (OR 0.15 [95% CI 0.07-0.31]), with oral treatment in 17 patients with severe malaria; conformity was higher in the intensive care unit (OR 4.10 [95% CI 1.21-13.95]). Patients with severe malaria were more likely to start treatment within 6hours than patients with uncomplicated malaria (OR 1.97 [95% CI 1.08-3.43]), as were patients infected by P.falciparum compared to other species (OR 4.63 [95% CI 1.03-20.90]). Consulting during the SARS-CoV-2 pandemic was the only organizational factor associated with a lower probability of adequate management (OR 0.42 [95% CI 0.23-0.75]). CONCLUSION: Initial evaluation of malaria severity and time to treatment administration could be improved. These have been adversely impacted by the SARS-CoV-2 pandemic.


Subject(s)
COVID-19 , Malaria , Adult , Child , Humans , SARS-CoV-2 , Pandemics , Retrospective Studies , COVID-19/epidemiology , Malaria/diagnosis , Malaria/drug therapy , Malaria/epidemiology , Emergency Service, Hospital
2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S116, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867570

ABSTRACT

Introduction En zone d'endémie palustre, les principaux facteurs associés à un recours tardif au système de soin en cas d'accès palustre sont l'absence de scolarisation et les croyances traditionnelles. Aucune donnée n'existe concernant le paludisme d'importation. Matériels et méthodes Inclusion des patients présentant un diagnostic de paludisme entre le 01/01/2017 et le 14/02/2022, pour lesquels la date de début des symptômes était connue. Le recueil de données socio-professionnelles était effectué sur le sous-groupe des patients adultes hospitalisés. Résultats La population comportait 237 patients, d'âge moyen 40 ans, avec un ratio H/F de 0,6. Vingt-six patients (11 %) étaient mineurs, 211 (89 %) étaient d'origine africaine. Tous revenaient d'Afrique sub-saharienne, principalement après avoir visité famille et amis (VFR) (N=185, 78 %) ou y résidant (N=35, 15 %). P. falciparum était l'espèce majoritaire (N=220, 93 %), 77 patients (32 %) présentaient un accès palustre grave (critères SPILF 2017), et 52 patients (22 %) ont été hospitalisés en soins continus/réanimation. Le délai entre le début des symptômes et la consultation aux urgences (DSAU) était en moyenne de 4 jours (0 à 32 jours), et en médiane de 3 jours [IQR 2-5]. Soixante-sept patients (28 %) avaient consulté avant leur passage à l'hôpital ; le délai entre le début des symptômes et la première consultation (DPC) médian était de 3 jours [1-5]. Etre VFR était associé à un DSAU supérieur ou égal à 3 jours (OR=1,93, [1,03-3,60], p=0,03), contrairement au fait d'être mineur (OR=0,36, [0,16-0,83], p=0,01) ou d'âge < 40 ans (OR=0,53 [0,31-0,91], p=0,02). Le sexe masculin, l'origine africaine, la prise d'une chimioprophylaxie, la consultation avant le voyage ou le fait de consulter pendant la pandémie de COVID-19 n'avaient pas d'impact sur le recours tardif. Parmi les 139 patients adultes hospitalisés, l'absence de médecin traitant, le fait d'être sans emploi ou d'appartenir à une catégorie professionnelle à faibles revenus, le sexe masculin, le fait de vivre seul n'étaient pas associés à un recours tardif. Un DSAU supérieur ou égal à 3 jours était moins fréquent en cas d'âge inférieur à 40 ans (OR=0,5 [0,25-1,03], p=0,05) ou de résidence dans une ville défavorisée (OR=0,38 [0,17-0,84], p=0,01). Cet impact bénéfique d'habiter dans une ville défavorisée s'explique probablement par un biais géographique, les habitants de villes défavorisées se trouvant aussi les plus proches du site de notre hôpital. Conclusion Notre étude indique que les facteurs de risque de consultation tardive identifiés en zone d'endémie ne sont pas transposables au paludisme d'importation. En effet, l'éloignement du système de soins (par l'absence de médecin traitant) ou l'appartenance à un milieu socio-professionnel défavorisé ne semblent pas avoir d'impact délétère sur le délai de consultation. Les VFR sont la principale population à risque. Aucun lien d'intérêt

3.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S63, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867548

ABSTRACT

Introduction La pandémie de SARS-CoV 2 a entrainé une augmentation importante des consultations pour symptômes respiratoires, avec une antibiothérapie probabiliste prescripte en ville devant des tableaux de pneumopathies aigues bilatérales. Durant la première vague peu de patients ont bénificié d'un diagnostic virologique par Rt PCR contrairement à la deuxième vague où l'ensemble des cas suspects ont pu être documentés. L'objectif de l'étude est d'identifier les différences dans la pratique de prescription dans une cohorte de médecins généralistes de quatre pays européens et d'établir l'évolution de la prescription d'antibiotiques associée au diagnostic d'infection à SARS-CoV 2 entre la vague 1 (mars-avril 2020) et 2 (novembre-décembre 2020) de Covid 19 dans deux pays Matériels et méthodes Ont été inclus les médecins généralistes de France (FR), Belgique (BE), Roumanie (RO) et Royaume Uni(RU), utilisant le logiciel de prescription cegedim et réalisant au moins 1000 consultations annuelles. Ceux ayant réalisés moins de 100 ou plus de 3000 consultations par vague ont été exclus. Les données ont été recueillies via le logiciel de prescription, et la fréquence et types d'antibiotique prescrits dans le cadre d'un diagnostic d'infection à SARS-CoV2 ont été analysés pour les deux vagues (FR et RU) ou la vague 2 uniquement (RO et BE) Résultats Parmi les 9162 médecins généralistes inclus, 3694 (40 %) ont retenu au moins une fois le diagnostic d'infection à SARS-CoV2 dont 3440 n avait pas de critères d'exclusion.Parmi eux 1902 (55,2 %) ont prescrit au moins une fois des antibiotiques en association avec un diagnostic de Covid 19. Nous notons une légère diminution du taux moyen d'initiation d'antibiotiques entre vague 1 et vague 2 avec (1384/11594 prescriptions)11,9 %vs 10,4 % (3220/30668)(FR) ; mais pas au RU 19,1 % (243/1271) puis 20.04 % (171/853). Trois antibiotiques (azythromycine (AZ), amoxicilline (AMX) et amoxicilline-acide clavulanique (AMC) formaient la majorité des prescriptions avec des différences significatives entre les 4 pays durant la vague 2. Ainsi la proportion d'AZ était de(2309/3220) 71,7 % (FR),0.5 % (1/171)(RU), 77,2,%(642/831)(RO) et 54,7 % (29/53) (BE). Celle d'AMX representait 9,4 % (305/3220) (FR), 76,0 % (130/171)(RU), 0,7 % (6/830)(RO) et5,6 % (3/53)(BE). Finalement la proportion d'AMC representait (201/3220) 6,24 % (FR), 4,1 %(7/171) (RU), 6,8 %(57/830)(RO) et 26,4 %(14/53) (BE). en ce qui concerne l'évolution du type d'antibiothérapie on note une augmentation significative du taux d"AZ entre vagues 1 et 2 pour la France (42 % (585/1384) vs 71,7 % (2309/3220)), avec dimintion du taux d'AMC (27 %(374/1384) vs 6,4 % (201/3220), alors qu'on ne retrouve pas de difference au RU. Conclusion il existe une hétérogénéité significative dans les modalités de prescriptions d'antibiotiques chez les médecins généralistes des 4 pays étudiés, notamment en terme de fréquence globale de prescription et du choix des molécules. On note également une modification du choix des molécules entre la vague 1 et 2 en FR mais pas au RU Aucun lien d'intérêt

4.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S34-S35, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867508

ABSTRACT

Introduction Une étude précédente réalisée dans notre hôpital, montrait un taux de portage de bactéries multirésistantes (BMR) à l'entrée en réanimation, chez les patients développant une pneumopathie acquise sous ventilation, différent chez les patients infetés par la COVID-19 par rapport aux non infectés (30 % VS 16 %, p=0,043). Nous avons analysé les facteurs de risque (FDR) d'un tel portage et son impact sur la survie des patients. Matériels et méthodes Analyse rétrospective, monocentrique, des patients hospitalisés en service de réanimation ou de soins continus pour une infection à COVID-10 pendant les vagues 1 (01/03/20 au 01/05/20) et 2 (15/10/21) ayant bénéfié d'un dépistage systématique de BMR à leur entrée dans le service. Résultats 141 patients (98 homes et 43 femmes) ont été inclus dans l'étude, 68 durant la première vague et 73 durant la seconde. 24 des 141 patients (17 %) étaient porteurs de BMR à l'entrée en réanimation. Nous n'observons pas de différence significative du taux de portage entre les deux vagues (13/68 (19 %) et 11/73 (15 %) patients respectivement p=0,65). Les facteurs associés au portage de BMR sont le passage dans une strucutre d'hospitalisation autre que notre hôpital (p=0,02) en particulier chez les patients venant d'une autre réanimation (5/13, 38,5 %), d'un service d'urgences (2/6, 33 %) ou d'une unité conventionnelle (6/24, 25 %) par rapport à ceux directement hospitalisés dans la réanimation de notre hôpital (11/98, 11,2 %). L'autre FDR de portage de BMR est l'exposition à une antibiothérapie au cours de la période d'hospitalisation ayant précédée la réanimation ou les soins continus, notamment aux Bêta-lactamines (13/49 vs 11/92, p=0,035) et aux macrolides (10/30 vs 14/111, p=0,01). Nous n'avons pas retrouvé d'association significative avec les FDR usuels tels que : vie en institution, présence d'une néoplasie en cours de traitement, traitement immunosuppresseur ou BPCO. Il n'y a pas non plus de différence liée à la consommation d'antibiotiques en ambulatoire dans les 15 jours précédents l'hospitalisation (3/24 (13 %) vs 21/118 (17 %) p=0,76) ou la durée d'hospitalisation avant le transfert en réanimation (2.1 vs 2.3 jours p=0,86). Dans notre étude, le portage de BMR à l'entrée en réanimation est associée à un sur-risque de mortalité avec un taux de survie de 41,7 % (10/24) chez les patients porteurs de BMR contre 67,2 % (79/117) chez les patients non porteurs de BMR (p=0,02). Conclusion Le portage de BMR à l'entréer en réanimation ou soins continus chez les patients infectés par la COVID-19 dans notre hôpital est significativement associé au transfert depuis un autre hôpital et à la prise d'antibiotiques en hospitalisation conventionnelle avant l'admission en service réanimatoire, notamment la prise de Bêta-lactamines et/ou de macrolides. Ce portage est associée à une mortalité plus élevée. Aucun lien d'intérêt

5.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S17-S18, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867505

ABSTRACT

Introduction La SPILF a actualisé en 2017 les recommandations de prise en charge du paludisme. Nos objectifs étaient de décrire l'adéquation à ces recommandations de la prise en charge des accès palustres aux urgences, et d'identifier des facteurs associés à une prise en charge inadaptée. Matériels et méthodes Etude rétrospective monocentrique, incluant tous les patients pris en charge aux urgences (SAU) pour paludisme du 01/01/2017 au 14/02/2022. Résultats Parmi les 232 patients d'âge moyen 39 ans (1-73 ans), 138 (60%) étaient des hommes, 25 (11%) étaient mineurs et 207 (89%) étaient d'origine africaine. Tous revenaient d'Afrique. Soixante patients (26%) avaient consulté avant leur arrivée aux urgences, principalement leur médecin traitant (N=38, 63% des cas), et 26 (11%) avaient reçu un traitement curatif du paludisme pendant leur séjour. P. falciparum était responsable de 93% des cas (N=215), la parasitémie moyenne était 0,9% [0-9]. Vingt-cinq patients présentaient des signes cliniques d'accès palustre grave, et 67 des signes biologiques ;au total 73 patients (31%) avaient un accès palustre grave. Les principaux traitements étaient l'arténimol-pipéraquine (N=142, 62%) et l'artésunate (N=48, 21%). Cent-cinquante-trois patients ont été hospitalisés (66%) dont 48 en réanimation (21%). La recherche de critères de gravité biologique était exhaustive dans 10% des cas (N=24). Les critères manquants étaient le pH (mesuré dans 22% des cas, N=50), les lactates (40%, N=92) et la glycémie (61%, N=141). La molécule prescrite était conforme aux recommandations dans 82% des cas (N=187). Huit patients ont été traités par voie orale malgré un critère biologique de gravité après avis spécialisé. La posologie était adéquate dans 92% des cas (N=209). Le délai médian entre l'admission et la prise du traitement était de 7 heures [IQR 5-11]. Ce délai était < 6 heures dans 38% des cas (N=85) et > 12 heures dans 26% des cas (N=58). Des erreurs graves ont été identifiées dans la prise en charge de 40 patients (17%) : paludisme non évoqué à la première consultation (N=5), paludisme grave non identifié (N=14 cas, soit 20% de tous les accès graves), ou sortie hors heures ouvrables avec une ordonnance sans avoir reçu la première dose de traitement (N=21). Consulter la nuit, durant le premier mois de stage des internes ou en automne-hiver n'était pas associé à une prise en charge inadéquate. Consulter aux urgences pédiatriques ou gynécologiques (par opposition aux urgences adultes) était associé à une moindre probabilité de bilan biologique correct (OR=0,29 [0,10-0,79], p=0,008), de traitement adéquat (OR=0,28 [0,11-0,72], p=0,01) et à un risque de non-identification d'accès palustre grave (OR=4,71 [1,45-15,26], p=0,02). Consulter en période de pandémie de COVID-19 était associé à une moindre probabilité de bilan biologique correct (OR=0,31 [0,18-0,54], p<0,001). Enfin, présenter un accès palustre grave ou à P. falciparum était associé à un délai de traitement < 6 heures (accès grave : OR=1,98 [1,11-3,53], p=0,01, et P. falciparum OR=5,02 [1,12-22,53], p=0,02). Conclusion Les recommandations sont mal appliquées au SAU, comme montré dans une précédente étude française. L'instauration au SAU d'un bilan standardisé de fièvre de retour de voyage incluant la gazométrie et les lactates, ainsi qu'un avis infectiologique pour tout diagnostic de paludisme permettraient d'améliorer la prise en charge des patients. Aucun lien d'intérêt

6.
Infect Dis Now ; 51(2): 187-193, 2021 03.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1065118

ABSTRACT

Background: The outbreak of SARS-CoV-2 has resulted in anxiety, depression and post-traumatic stress disorder (PTSD) among hospital staff. The factors associated with this psychological impact remain to be determined. Methods: A cross-sectional study using an online questionnaire completed by the staff of a French hospital, two months after the SARS-CoV-2 outbreak. Results: Among the 353 participants (of whom 67% were healthcare professionals), 32% had symptoms of anxiety, 16% of depression and 16% of PTSD. Eleven per cent had initiated or increased treatment with sleeping pills, and 6% with anxiolytics. In a multivariate analysis, factors independently associated with anxiety were: change of professional team, having a relative infected by SARS-CoV-2 and a new/increased treatment with sleeping pills or anxiolytics. The only factor associated with depression was the feeling of risk during professional practice. The factors associated with PTSD were: having a relative infected by SARS-CoV-2, the feeling of risk during professional practice, the increase in smoking and treatment with sleeping pills. The observance of transmission preventive measures (TPM) was not associated with the psychological impact of SARS-CoV-2. A personal history of SARS-CoV-2 infection and age < 36 years were associated with insufficient use of protective equipment. Age < 36 years, and being a healthcare professional were associated with the non-observance of social distancing. Conclusion: The hospital staff displayed psychological consequences, resulting in the use of anxiolytics and sleeping pills. Belonging to a group with low-risk of severe disease was associated with lower observance of TPM.

7.
Non-conventional in French | WHO COVID | ID: covidwho-726748

ABSTRACT

Introduction Actuellement, il n’existe pas de traitement antiviral spécifique pour la prise en charge des pneumopathies sévères à SARS-CoV-2. Le Haut Conseil de santé publique français a recommandé l’utilisation du lopinavir/ritonavir (LPV/RTV) qui a montré une efficacité in vitro contre ce virus. La charge virale atteignant son maximum dans la première semaine de l’infection, l’efficacité de ce traitement est probablement optimale s’il est administré pour des formes de pneumopathies précoces survenant au cours de cette première semaine. Matériels et méthodes Nous avons conduit une étude rétrospective à partir des données du dossier patient d’un hôpital de 350 lits, comparant 2 prises en charge des pneumopathies précoces à SARS-CoV-2 : soins de support (SDS) seuls versus SDS associés à un traitement par LPV/RTV (400mg/100mg) 2 fois par jour, à l’exclusion de tout autre traitement. Les patients âgés de 18 à 80 ans, hospitalisés pour pneumopathie précoce à SARS-CoV-2 avec PCR positive, en service médecine hors unité de soins intensifs (USI), ayant reçu au moins 48h de traitement par LPV/RTV débuté dans les 10jours à partir du début des symptômes ont été inclus dans l’analyse. Le critère de jugement principal était le transfert en USI. Les critères de jugement secondaires étaient : la mortalité hospitalière, la mortalité à j7, la survenue d’un syndrome de détresse respiratoire aigu, et la durée totale d’hospitalisation. Résultats Entre le 2 mars et le 12 avril 2020, 59 patients parmi les 225 (26 %) hospitalisés pour infection à SARS-CoV-2 étaient éligibles pour l’analyse. Vingt (34 %) avaient reçu un traitement par LPV/RTV+SDS et 39 (66 %) avaient reçu des SDS seuls. Le délai médian entre le début des symptômes et l’hospitalisation était de 4jours (IQR [3–6]) et la durée médiane de traitement par LPV/RTV était de 6jours, (IQR [5–7]). Les 2 groupes étaient comparables en termes de comorbidité (âge [médiane 56 ans, IQR (46–65)], sexe, IMC, diabète, insuffisance cardiaque et respiratoire). Dix patients ont été transférés en USI : 3/29 (15 %) dans le groupe LPV/RTV+SDS et 7/39 (18 %) dans le groupe traitement par SDS seuls (p=0,37). La mortalité hospitalière était similaire (2 patients dans le groupe SDS seuls et aucun dans le groupe LPV/RTV+SDS, p=0,4). Nous n’avons pas retrouvé de différence pour les autres critères de jugement. Dans le modèle de régression logistique incluant le sexe, l’âge, et la prise de LPV/RTV, aucun facteur n’était associé de manière significative à une réduction du transfert en USI. Conclusion L’utilisation de LPV/RTV dans les pneumopathies précoces à SARS-CoV-2 n’a pas diminué significativement le taux de passage en USI ni la mortalité hospitalière. Nos résultats justifient cependant que la stratégie d’administration précoce d’une thérapie antivirale soit évaluée dans le cadre d’un essai clinique randomisé plus important.

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